En augmentant de 2,5 points la taxe d’habitation et la taxe sur le foncier bâti, les dirigeants de la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin (CALL), ont provoqué la colère du groupe Communistes et Républicains.
Ponctionner encore plus les habitants de notre territoire ne peut être qu’une hypocrisie face à la demande du gouvernement de «contribuer à la réduction des dépenses publiques».
Les collectivités sont au bord de l’asphyxie. La raison principale de ce manque d’air est liée à la baisse continue des dotations d’État dans un contexte de réduction de la dépense publique. Pour la CALL, cela se traduit par une perte sèche de 9 millions sur 3 ans. Le cadre étant ainsi posé, doit-on pour autant en conclure que la CALL, comme les communes qui la composent, n’ont d’autre choix qu’une augmentation des impôts ? Et sans tenir compte de notre territoire où un contexte économique oblige à répondre à des besoins sociaux importants ?
Enfin, ces besoins attendus par la population contrastent fortement avec certaines décisions coûteuses de la CALL, comme la gestion du stade couvert de Liévin ou les 12 millions investis dans les rénovations du stade Bollaert.
Faire payer l’austérité par les habitants
Les communes participent beaucoup à l’investissement, dont dépend la relance de l’activité locale, et par voie de conséquence, l’amélioration du niveau de vie. Faire porter sur les habitants le poids de la politique nationale d’austérité, c’est abdiquer, empêcher, justement, l’effort nécessaire d’investissement pour un territoire répondant aux besoins réels.
C’est le piège dans lequel est tombé le budget primitif de la CALL. D’où la colère des Élus Communistes et Républicains et la pétition proposée, Élus qui affirment clairement que «Les habitants sont pressurés de toutes parts, inutiles de les faire souffrir davantage». Une manière encore de dénoncer les dépenses communautaires qui les fâchent.
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